Considérant:

  • Que les premières menstruations communément appelées règles, interviennent dans la vie des jeunes filles entre l’âge de 10 et 16 ans et qu’aucune fille ne devrait se sentir honteuse d’avoir ses règles;
  • Que les produits menstruels (serviettes hygiéniques, culottes menstruelles, tampons, etc.) permettent aux personnes réglées de satisfaire un besoin d’hygiène élémentaire ;
  • Que bien souvent le cycle menstruel d’une jeune fille ne devient régulier que bien des années après ses premières règles, et qu’elle risque donc souvent de se retrouver prise au dépourvu sans les protections nécessaires à sa portée;
  • Qu’aujourd’hui, bien souvent se sont les maîtresses, les maîtres ou les professeurs de gymnastique qui sont fournisseurs de protections périodiques pour celles qui OSENT en demander;
  • que la précarité menstruelle est un ensemble de conditions économiques et sociétales qui ne permettent pas de vivre ses menstruations sereinement et qui touche de nombreuses personnes en Suisse ;
  • que par ailleurs l’absence de protections hygiéniques en libre accès dans les écoles engendre une « charge mentale » supplémentaire pour les jeunes filles et participe directement de la stigmatisation liée aux règles ;
  • Que bien que les verts du Grand-Saconnex soient sensibles aux déchets, ils comprennent aussi le caractère d’urgence de besoin de protection lorsque les règles surviennent de manière inattendue

Le groupe des Vert·e·s invite le conseil administratif

  • A entreprendre toutes les démarches nécessaires pour que des protections périodiques (serviettes hygiéniques écologiques et bio) gratuites soient librement accessibles dans toutes les écoles primaires de la commune du Grand-Saconnex;
  • Qu’un distributeur de protections périodique avec des serviettes hygiéniques écologiques bio soit disponible dans chaque toilette pour filles des toutes les écoles de la commune, car l’idée est que si la jeune fille s’aperçoit des saignements en étant dans les toilettes, qu’elle n’ait pas à ressortir des toilettes pour aller prendre une protection soit dans un lieu commun des toilettes soit de devoir aller demander une protection à quelqu’un.
  • Qu’au vu des possibilités du syndrome de choc toxique avec les tampons, que cela soit des serviettes écologiques et bio qui soient mises à dispositions dans les toilettes des jeunes filles de la commune.
  • à entreprendre une large campagne de communication visant d’une part à faire connaître au plus grand nombre le dispositif déployé et les lieux où cette mise à disposition est assurée et, d’autre part, à sensibiliser les petites filles les plus jeunes notamment du premier cycle primaire à la question des protections périodiques à savoir de quoi il s’agit afin que par esprit de curiosité elles n’aient pas besoin d’aller ouvrir les paquets car on leur aura déjà montré en amont à quoi cela ressemble;